la série “Homo”

Homo négatif ROUGENos amis de DDT21 annoncent la prochaine publication d’une série de textes sur l’homosexualité, en voici la présentation :

HOMO

Même en grec. Espèce humaine en latin.

Le brouillage étymologique est parfois le symptôme d’un sens à inventer. « Homosexualité », ou les mésaventures d’une pratique humaine, longtemps réprimée ou volontairement ignorée, mise à part, puis théorisée, cataloguée hors-norme, enfin reconnue et admise, mais considérée vers la fin du 20e siècle comme définissant ceux et celles qui s’y livrent.
Voici quelques siècles, des êtres de même sexe entretenant des relations amoureuses risquaient la condamnation, voire la mort, mais leur façon d’être n’était pas un problème social ou politique. Le capitalisme est le premier mode de production à en faire une question à résoudre. Pourquoi ? Et comment le monde moderne a-t-il produit cette identité ?
La série Homo ne sera évidemment pas une histoire de l’homosexualité, elle soulignera seulement quelques étapes de la généalogie de cette catégorie née au 19e siècle.

Homo.01 : Marx, Engels et « l’inverti » (février 2016)

Homo.02 : « Une énigme très intéressante » (ou L’invention d’une catégorie) (mars 2016)

Homo.03 :  Naissance d’une « question sexuelle » (avril 2016)

DDT21

Guy Hocquenghem contre la normalité

Article sur Zones subversives:

 
La figure intellectuelle et militante de Guy Hocquenghem incarne l’esprit libertaire des années 1968. Cet homosexuel révolutionnaire attaque tous les conformismes.

Dans les années 1968 s’exprime un bouillonnement politique et intellectuel. Guy Hocquenghem demeure une figure de cette époque, à la fois militant et théoricien. Il exprime une révolte contre tous les conformismes. Il participe au groupe Vive la révolution !, issu du maoïsme mais qui développe une critique de la vie quotidienne. La philosophe Cécile Voisset-Veysseyre propose une présentation de son parcours dans le livre Guy Hocquenghem. La révolte (1946-1988).

Intellectuel anticonformiste

Dans le contexte d’une France colonisée par les intellectuels réactionnaires et les relents nationalistes, Guy Hocquenghem reste une figure contestataire importante à déterrer. Dans La beauté du métis, il dénonce une France repliée sur elle-même à travers une mascarade d’identité nationale. Rebelle et utopiste, il n’hésite pas à attaquer frontalement les idées reçues, à commencer par celles de la gauche et de son camp politique.

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